Ci dessous la retranscription du reportage de Josiane CHAMPION de Guadeloupe la 1ère, suite à la visite de M Arnaud Martrenchar, sur Marie-Galante, La production de sucre de canne Bio.
Quel avenir pour la filière canne à Marie-Galante, mais aussi pour l’élevage ? C’est ce qui va occuper aujourd’hui Arnaud Martrenchar… Le « délégué interministériel à la transformation agricole des outre-mers », qui était en visite en Guadeloupe du 24 au 28 janvier 2022, a passé une journée dans l’île du sud. L’an dernier, un rapport des inspections générales des finances, de l’écologie et de l’agriculture recommandait la fermeture de la sucrerie de Grande-Anse, tout en maintenant l’activité rhumière. Le gouvernement avait affirmé qu’il ne reprenait pas à son compte cette recommandation, et envoyé début juillet une mission, afin d’expertiser toutes les solutions pour moderniser l’usine. Les conclusions de cette mission ne sont toujours pas connues, mais l’option d’une centrale thermique de co-génération, pour alimenter l’usine en électricité et vapeur, semble bien abandonnée. Arnaud Martrenchar, au micro de Josiane Champion :
Le projet de fabriquer du sucre bio en Guadeloupe va-t-il bientôt se concrétiser ? C’est l’un des débouchés préconisés par le gouvernement, dans le cadre de la transformation agricole des DOM ; afin de mieux valoriser le sucre sur le marché mondial, confronté à une chute des cours depuis la fin des quotas en 2017… Le projet, porté par Gardel et les coopératives cannières, visait une production de sucres bio à partir de 2023, avec un objectif de 10% d’ici 2027. Cela suppose à terme une surface de 1 500 hectares de canne biologique. Les premiers planteurs se sont lancés en 2020. Mais les contraintes sont nombreuses, comme a pu le voir sur le terrain le délégué interministériel à la transformation agricole des outre-mers, Arnaud Martrenchar. Avec les acteurs de la filière, il s’est rendu le 25 janvier sur l’exploitation de Roméo Meynard à Petit-Bourg, qui a mis 3 hectares de canne en conversion bio. Le reportage de Josiane Champion :
Comme d’autres secteurs d’activité, les exploitants agricoles subissent de plein fouet la flambée des prix des matières premières sur le marché mondial. Parmi les intrants concernés : les engrais, mais aussi le carburant. Conséquence : les agriculteurs voient leurs coûts de production exploser depuis plus d’un an, et en appellent aujourd’hui aux pouvoirs publics, en espérant un soutien financier, pour les aider à faire face à cette conjoncture difficile. La situation a été évoquée notamment face à Arnaud Martrenchar, le délégué interministériel à la transformation agricole des outre-mers, en visite du 24 au 28 janvier en Guadeloupe. Cyrille Mathieu, le président d’Iguacanne, l’interprofession guadeloupéenne pour la canne à sucre, au micro de Josiane Champion :